C’est ce que déclarait Neil Hunt, chef des produits Netflix, en septembre 2015 (retrouvez ici un article de TeleSatellite.com qui en parle ) :

Le HDR est une amélioration plus importante que la 4K

L’année 2016 ne l’a pas démenti puisque Netflix a commencé à y diffuser des programmes HDR (High Dynamic Range).

 

Je partage complètement ce point de vue, l’arrivée du HDR est tout aussi important que le passage à la HD au milieu des années 2000. C’est un pas considérable vers une image toujours plus réaliste, beaucoup plus que ce que peut apporter l’Ultra HD. Alors, on pourrait se poser la question : mais pourquoi le marketing a t-il commencé par faire la promotion de l’Ultra HD avant de s’attaquer au HDR ? C’est simple, c’est une question d’avancées technologiques. L’industrie a été capable de produire des dalles de télé Ultra HD bien avant de posséder toute la technologie nécessaire au HDR. En effet, ce procédé nécessite de produire des pics lumineux puissants, d’au moins 1000 nits (1000 candelas/m²), et cela fait seulement quelques mois que les industriels en sont capables. Il faudra même aller bien au-delà de cette valeur, Dolby prévoyant même des pics lumineux à 10 000 nits pour son procédé HDR Dolby Vision.

Dans le domaine de l’audiovisuel, le HDR représente la prochaine révolution annoncée, l’ensemble des acteurs de ce secteur en sont convaincus, y compris dans le monde du broadcast. D’ailleurs, il serait bien étonnant qu’en 2017 un fabricant de télés ou de vidéoprojecteurs se risque à commercialiser un appareil haut de gamme qui ne serait pas compatible !

Pour ma part, j’ai pu tester le HDR avec deux vidéoprojecteurs, les Sony VPL-VW520ES et VPL-VW550ES (en test ici), et je dois bien admettre que c’est sacrément convainquant. Je n’ai rien vu d’aussi enthousiasmant depuis le passage à la HD, il y a une dizaine d’années. Voici ce que j’en disais, à propos du test du vidéoprojecteur Sony VPL-VW550ES :

Le HDR est une véritable révélation. Quand il est exploité convenablement, il apporte du naturel, du réalisme, comme la sensation de vivre réellement la scène projetée. Le soleil et les flammes sont éblouissants, ça ressemble à la vie réelle ! Et, c’est pareil pour les zones sombres de l’image, plein de détails apparaissent. Certes, l’image paraît comme globalement un peu plus sombre qu’en SDR, mais elle est tellement plus naturelle que quand on a goûté au HDR, on n’a plus du tout envie de revenir en arrière.

Mais, certains se disent : Et si le HDR connaissait le même échec que la 3D ? Selon moi, cela ne peut pas arriver, car porter des lunettes pour avoir une vision stéréoscopique n’a absolument rien de naturel, et c’est sans doute là une des principales explication à l’échec de la 3D. En revanche, le HDR est complètement naturel car il permet à l’image d’avoir un rendu plus réaliste, qui se rapproche de ce que l’on voit au quotidien. En outre, le HDR ne nécessite aucun équipement supplémentaire, on se place devant l’écran et on voit quasiment comme dans la vraie vie !

Alors, si je peux vous donner un bon conseil, avant d’investir dans un appareil haut de gamme en 2017, renseignez-vous pour savoir s’il gère bien le HDR, cela pourrait bien s’avérer comme crucial !

Cet article a été rédigé par Hervé Thiollier – Consultant / installateur home cinéma – Calibreur vidéo – Revendeur Oppo

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