Optoma UHZ65, une télé géante à petit prix ?

Il y a longtemps que j’attendais cela, un vidéoprojecteur 4K laser à un prix abordable, pour mettre dans mon salon et m’en servir comme d’une télé géante. L’Optoma UHZ65 est donc arrivé à point nommé ! Bien sûr, l’éclairage laser est capital pour un « usage télévision », car on peut allumer ou éteindre le projecteur sans se poser de questions, sans se soucier de l’usure de la lampe puisqu’il n’y en a plus. Mais, pourquoi ne pas avoir acheté une télé, me diriez-vous ? C’est simple, j’en avais déjà parlé dans cet article, la vidéoprojection reste encore le meilleur moyen de disposer d’une image géante sans se ruiner.

Mais revenons à l’Optoma UHZ65, qui est en quelque sorte la version laser de l’Optoma UHD65, que j’avais testé en août 2017, et que j’avais beaucoup aimé (lisez son test ici). Mais il lui manquait des noirs un peu plus profonds pour totalement l’apprécier. C’est chose faite avec l’Optoma UHZ65, grâce à son éclairage laser et à un dispositif « Dynamic Black » plus performant.

Présentation

L’Optoma UHZ65 est un projecteur DLP 4K laser, de 3000 lumens. Au niveau équipement, l’Optoma UHZ65 est doté d’un petit lens-shift vertical qui permet de déplacer l’image de 15 % vers le haut si le projecteur est positionné sur une table basse et de 15 % vers le bas s’il est fixé au plafond. Tout comme pour le lens-shift, la mise au point et le zoom sont manuels. La focale peut être qualifiée de standard, avec un rapport de projection qui peut aller de 1,39 à 2,22. Toujours au rayon équipement, l’Optoma UHZ65 est compatible HDR, il dispose également d’une interpolation d’image, nommée « PureMotion », active en Full HD et en Ultra HD, et d’un dispositif de renforcement des détails appelé « Puredetails ». Et, pour terminer, un dispositif électronique, nommé « Dynamic Black », module la puissance du laser afin de renforcer les noirs lors des scènes sombres.

Son prix public est de 4499 €.

Matériel utilisé

  • Un Optoma UHZ65.
  • Un écran motorisé Xtrem Screen de 2 m de base avec la toile Absolute Reference White 1.0.
  • Un écran Xtrem Screen Zero Frame UBC de 2 m de base avec la toile Daylight Reference 1.1 Gen2.
  • Un écran motorisé Xtrem Screen Elite In-Ceiling de 2,90 m de base avec la toile Daylight 0.9.
  • Deux lecteurs de Blu-Ray Ultra HD : un Panasonic DMP-UB700 et un Oppo UDP-203EU
  • Un récepteur satellite Humax TN5000HD avec abonnement Canalsat.
  • Un spectrophotomètre X-Rite I1 Pro.

Bruit de fonctionnement

Bruit résiduel dans la pièce : 32 dB.

Niveau sonore le plus bas (laser à 50 %) :  33 dB.

Niveau sonore le plus haut (laser à 100 %) : 33,5 dB.

L’Optoma UHZ65 est très discret, on l’entend à peine même lorsqu’on se place à moins d’un mètre.

Piqué – Netteté

On ne peut pas qualifier l’Optoma UHZ65 de vrai projecteur 4K dans le sens où il ne possède pas les 8 millions de micro-miroirs nécessaires pour satisfaire à cette appellation. Mais il en possède 4 millions (le double par rapport à un projecteur Full HD), ce qui avec le procédé XPR de Texas Instrument (simulation 4K), lui suffisent à se hisser au rang de champion du piqué. Il n’a d’ailleurs rien à envier dans ce domaine aux projecteurs à matrices 4K natives !

Comme vous pouvez le voir ci-dessous, la mire Ultra HD que j’utilise habituellement pour les projecteurs 4K passe bien.

Lien vers la photo originale

On peut par exemple compter jusqu’au bout (ou presque), au centre de l’image, les 9 lignes qui vont en se rapprochant (photo ci-dessous). En tout cas, c’était plus évident en vrai, vu que la photo n’est pas d’une qualité extrême.

En zoomant avec l’appareil photo

Toutefois, pour être parfaitement honnête, la netteté n’est pas totalement uniforme. Ainsi, lorsqu’elle est bonne au centre, elle ne l’est pas totalement dans les coins, ce qui est le signe d’une qualité d’optique pas irréprochable. D’ailleurs, si vous regardez bien le coin supérieur gauche de l’écran entier, vous verrez que c’est moins net. Mais inutile de se faire peur avec ce constat, car lorsqu’on visionne des images de films et non des mires, l’impression de piqué est excellente.

C’est même un champion du piqué auquel on a à faire. Jugez-en par vous-même sur les photos ci-dessous.

Propreté d’image – AEC

J’avais lu que l’Optoma UHZ65 souffrait de bruit vidéo. Eh bien, ce n’est pas totalement vrai. En fait, cela est lié à l’utilisation du « Brillant Color », et si on laisse ce dernier en position 1 (réglable de 1 à 10), le bruit vidéo est plus faible que la moyenne des projecteurs DLP. Il est même à des années lumières de ce que j’ai pu connaître récemment avec l’Acer M550 à ce sujet ! Par contre, il semblerait que l’Optoma UHZ65 soit sensible à la qualité de la source. En effet, j’ai constaté des effets de solarisation en HDR avec un lecteur Panasonic DMP-UB700, alors que la platine Oppo UDP-203EU avait un rendu totalement propre dans les mêmes conditions.

J’ai eu une excellente surprise avec l’Optoma UHZ65, non seulement il délivre une image très propre pour un projecteur DLP, mais il se permet le luxe de minimiser, voire d’annuler, l’effet de paillettes des toiles techniques ! C’est la première fois que je voyais ça. En tout cas, c’est ce que j’ai constaté sur mes deux toiles Daylight de marque Xtrem Screen. J’ai halluciné, je n’en croyais pas mes yeux. Certes, ces toiles sont relativement discrètes concernant l’effet de paillettes, mais à ce point là, encore une fois, c’était une première ! Et cela est d’autant plus intéressant que ce genre de toile permet d’approfondir les noirs, ce qui n’est pas totalement superflu pour l’Optoma UHZ65, malgré un dispositif Dynamic Black très performant.
En outre, c’était la première fois que je voyais des images de télévision aussi propres. J’ai zappé sur un tas de chaînes de Canalsat (réception satellite), c’était magnifique et beaucoup plus « propre » que ce que j’avais connu avec mes projecteurs précédents (Benq W1070, Benq W2000 et Acer M550). J’ai été ravi de faire ce constat, car cela a complètement validé le choix de me servir de l’Optoma UHZ65 comme d’une télé !

Concernant les effets d’arc-en-ciel, je n’y suis pas sensible. Malgré tout, j’ai réussi à en voir, ce qui me permet de penser que l’Optoma UHZ65 n’est pas totalement discret dans ce domaine.

Fluidité

Lorsqu’on désactive l’interpolation d’image, appelée PureMotion, la fluidité est assez moyenne, voire médiocre, mais lorsqu’elle entre en action, la fluidité devient bien meilleure.

Le PureMotion est bien géré. Il n’y a pas d’artefacts de bougé lorsqu’on le place en position 1 et l’image reste très nette lors des mouvements rapides de caméra. Toutefois, en restant en position 1, la fluidité n’est pas totalement exemplaire, ainsi il demeure quelques rares saccades ou ralentissements de l’image. En revanche, en plaçant le PureMotion sur 2, l’image devient très fluide, mais des artefacts de bougé  et un effet caméscope apparaissent. Il est donc bien difficile de choisir entre ces deux positions, même si j’ai fini par avoir une petite préférence pour la première.

Luminosité

Les 3000 lumens annoncés sont bien au rendez-vous avec le mode usine « Lumineux » (valeur en sortie de carton), mais cela est inutilisable en home cinéma car les couleurs ne sont pas du tout justes.

Voici d’autres mesures de flux lumineux effectuées en « sortie de carton » (laser à 100 %) :

  • Mode « Cinéma » : 1688 lumens
  • Mode « Référence » : 1034 lumens
  • Mode « Utilisateur » : 1146 lumens

Mais beaucoup plus intéressant que ces valeurs brutes, en sortie de carton, j’ai mesuré jusqu’à environ 1500 lumens en SDR après calibration, ce qui veut dire que l’Optoma UHZ65 peut illuminer jusqu’à une surface d’environ 10 m², en conservant des couleurs justes et une luminance à la norme (48 cd/m² ou 14 fl). Concrètement cela signifie qu’en SDR l’Optoma UHZ65 peut servir pour des écrans jusqu’à 4,20 mètres de base, tout en conservant des couleurs justes.

Il est à noter que l’Optoma UHZ65 possède un dispositif de modulation de la puissance du laser, de 50 % jusqu’à 100 %, par pallier de 5%. Vous pourrez donc régler la luminance de l’image en fonction de vos goûts et de la taille de votre écran.

Venons-en au HDR. Après calibration, j’ai mesuré des pics lumineux de 171 nits (171 cd/m²) sur 2,90 mètres de base, ce qui correspond à un peu plus de 2500 lumens. Avec de telles valeurs, vous pourrez obtenir un HDR convaincant jusqu’à 3,50 mètres de base. A ma connaissance, si on se limite aux projecteurs home cinéma, seuls le JVC DLA-Z1 (35 000 €) et le Sony VPL-VW5000ES (65 000 €) sont capables de faire mieux. C’est quand même exceptionnel pour un projecteur de seulement 5000 €, non ?

Profondeur des noirs – Contrastes

Comme tous les petits « DLP 4K », l’Optoma UHZ65 n’est pas un champion des noirs. Ainsi, j’ai mesuré un contraste séquentiel natif de 800:1, ce qui est assez mauvais dans ce domaine (un contraste séquentiel peut être jugé bon à partir de 3000:1).

C’est pour cela que le « Dynamic Black » présente un intérêt considérable pour ce projecteur. Ce dispositif est ajustable sur trois niveaux. Le premier est insuffisant pour disposer de noirs profonds, avec un contraste séquentiel mesuré à 3100:1. C’est le niveau 2 que je vous recommande, car il permet au contraste de grimper légèrement au dessus de 10 000:1. Quant au niveau 3, il est selon moi inutilisable, car il présente la même particularité que le Dynamic Black de l’Acer VL7860 (qui lui ne dispose que d’un seul niveau !), il se coupe dès que la luminance moyenne de l’image descend en dessous d’un certain seuil.
Le Dynamic Black, même en position 2, n’est pas parfait car un très léger effet de pompage est visible à de rares occasions, ou alors il entraîne des dérives colorimétriques légères, mais bien visibles, comme par exemple des zones claires brûlées en HDR. Toutefois, je tiens à vous rassurer à ce sujet, chers lecteurs, car j’ai vu la même chose en dix fois pire avec l’Acer M550. Ceux qui le possèdent ou qui l’ont vu fonctionner pourront en témoigner ! Tout ça pour dire que ces petits désagréments ont fini par être rédhibitoires pour ma part, concernant l’Acer M550, alors que c’est tellement léger pour l’Optoma UHZ65, que je veux bien m’en accommoder en regard de l’apport considérable que peut avoir le Dynamic Black sur la profondeur des noirs.
J’ai testé le Sony VPL-VW260ES quelques jours avant de recevoir l’Optoma UHZ65, eh bien je peux vous assurer que quand on active le Dynamic Black en position 2, les noirs de l’Optoma deviennent presque comparables à ceux du Sony ! C’est assez incroyable pour un projecteur DLP, pourtant c’est bien ce que j’ai vu.

Venons-en au contraste ANSI. Comme beaucoup de projecteurs DLP, l’Optoma UHZ65 possède un excellent contraste ANSI puisque je l’ai mesuré après calibration à environ 500:1. A titre de comparaison, j’ai mesuré dernièrement celui du JVC DLA-X7900 à environ 200:1 et celui du Sony VPL-VW260ES à un peu plus de 400:1, cela montre à quel point l’Optoma UHZ65 s’en sort bien dans ce domaine !

Pour revenir sur l’utilisation de l’Optoma UHZ65 comme d’une télé dans un salon, il est quasiment impératif de disposer d’une toile grise technique dans ce cas. En effet, si vous ne voulez pas que le formidable contraste intra-image de ce projecteur soit anéanti par la pollution lumineuse générée par un plafond blanc et des murs clairs, vous aurez bien du mal à vous passer de ce genre d’équipement. D’ailleurs si j’ai fait personnellement ce choix-là, c’est bien parce que je dispose de ce genre de toile dans mon salon, en l’occurrence une Daylight 0.9, qui fait des merveilles avec ce projecteur.
Mais, l’expérience la plus fabuleuse, je l’ai vécu avec l’écran fixe Zero Frame Ultra Black Contour et la toile Daylight Reference 1.1. Les noirs étaient abyssaux et la dynamique d’image incroyable. C’est vraiment cet écran et cette toile, associés à l’Optoma UHZ65, qui vous permettront de vivre l’expérience ultime d’une télé géante dans votre salon ! Faites-moi confiance, vous ne serez pas déçus.

Ecran Zero Frame Ultra Black Contour – Toile Daylight Reference 1.1 Gen2

Ecran Zero Frame Ultra Black Contour – Toile Daylight Reference 1.1 Gen2

Le HDR

Magnifique, sublime, grandiose, époustouflant, je ne taris pas d’éloges quand il s’agit de qualifier le HDR délivré par l’Optoma UHZ65. Mais, pour en obtenir toute la quintessence, et surtout des couleurs justes, je vous recommande de faire calibrer votre Optoma UHZ65. Cela est d’autant plus pertinent que la calibration ne devra être faite qu’une seule fois au cours de la durée de vie du projecteur, grâce à la stabilité colorimétrique apportée par l’éclairage laser.

Les photos ci-dessous ont été prises avec des images HDR et sur toile Daylight 0.9.

Colorimétrie

Optoma promettait une couverture à 80 % de l’espace de couleur DCI-P3 en HDR, eh bien nous n’en sommes pas très loin avec un peu plus de 78 % d’après le relevé que j’ai obtenu ci-dessous.

Est-ce suffisant ? J’aurais tendance à dire oui, car à aucun moment je n’ai ressenti un manque dans la saturation des couleurs, que ce soit en SDR ou en HDR.

En revanche, l’Optoma UHZ65 est un projecteur qui nécessite vraiment une calibration. Déjà, pour commencer, les réglages d’usine sont loin d’être les meilleurs, en SDR et en HDR. Ensuite, si l’on baisse le Brillant Color à 1, afin de minimiser le bruit vidéo, cela modifie complètement la balance des blancs.  Enfin bref, tant que je n’ai pas calibré l’Optoma UHZ65, j’avais des dérives assez désagréables pour les blancs et les gris. On est bien loin de la justesse colorimétrique en sortie de carton proposée par exemple par les projecteurs Sony ! Mais une fois bien réglé et calibré, on touche au sublime avec l’Optoma UHZ65 !

Impressions subjectives

Inutile de m’étaler sur le sujet, l’image délivrée par l’Optoma UHZ65 est celle que j’ai toujours attendue, avec un piqué d’enfer, un excellent contraste intra-image, des blancs éclatants, etc., tout cela allié à des noirs profonds une fois le Dynamic Black enclenché en position 2. C’est la première fois que pour un petit « DLP 4K », je ne ressens pas de frustrations dans ce domaine, c’est déjà beaucoup !

L’Optoma UHZ65 délivrent des images à couper le souffle, en particulier pour les scènes les plus lumineuses. Et, cerise sur le gâteau, les scènes sombres sont très lisibles, très détaillées, y compris pour le HDR. Que demander de plus ?

En outre, l’Optoma UHZ65 se permet le luxe d’être silencieux et souple d’utilisation grâce à son éclairage laser. Tout ce qu’on aime pour un projecteur moderne !

Pour terminer, j’aimerais revenir sur les images vues sur Canalsat. En général, elles ne sont pas réputées pour être particulièrement « propres » et piquées, c’est bien ce que j’avais constaté jusque-là. Eh bien, c’était sans compter sur l’Optoma UHZ65 qui m’a bluffé sur ce point. Alors, que l’on soit bien d’accord, je ne suis pas en train de vous raconter que ce projecteur a transformé le plomb en or en hissant les images de Canalsat au niveau de celles des meilleurs Blu-Ray, mais c’est bien la première fois qu’en vidéoprojection et sur presque 3 mètres de base, je vois des images de Canalsat aussi belles, propres et sans défauts majeurs. Tout cela est de bon augure pour la prochaine coupe du monde de football de 2018 !

La concurrence

Le principal concurrent de l’Optoma UHZ65 est le Sony VPL-VW260ES. Ce dernier, un peu plus cher (4999 € contre 4499 € pour l’Optoma), est mieux équipé, avec un lens shift de grande amplitude, ce qui permet de le placer plus facilement. Il dispose également d’un objectif motorisé. Autres avantages en faveur du Sony VPL-VW260ES, il délivre une image plus homogène, avec des noirs plus profonds, et sa coque se décline en deux versions : noire et blanche. Mais l’Optoma UHZ65 possède d’autres arguments à faire valoir, comme son éclairage laser, son interpolation d’image activable en 4K, sa plus grande discrétion de fonctionnement et son gabarit moins imposant. Côté image, à part la profondeur des noirs, l’Optoma UHZ65 n’a rien à envier à son concurrent, avec un piqué comparable et un contraste intra-image supérieur.

Le second concurrent de l’Optoma UHZ65 est l’Acer VL7860, un projecteur qui partage la même base matérielle, mais qui est positionné 500 € moins cher. S’il devait y avoir un combat entre ces deux machines, l’Optoma UHZ65 l’emporterait par K.O. ! En effet, l’Acer VL7860 souffre de deux bogues majeurs : un dispositif Dynamic Black mal géré et une interpolation d’image inopérante en 24 Hz. Ces deux équipements sont tellement importants pour la majorité des consommateurs, que l’Acer aura bien du mal à exister face à l’Optoma si ces bogues ne sont pas corrigés rapidement. En outre, la puissance du laser de l’Acer VL7860 n’est pas modulable, comme c’est le cas pour l’Optoma UHZ65. Finalement, il ne reste à l’Acer VL7860 que son prix inférieur et une coque blanche, plus facile à intégrer en pièce de vie, pour tirer son épingle du jeu. Pas sûr que cela suffise à faire la différence !
Mise à jour de l’article du 18/02/2018 :

  • Une mise à jour de l’Acer VL7860 (réalisable par retour en atelier) est disponible depuis quelques jours. D’après les premiers retours d’utilisateurs, celle-ci viendrait corriger les deux bogues mentionnés ci-dessus.
  • Une mise à jour de l’Optoma UHZ65 sera aussi proposé prochainement (aussi par retour en atelier), celle-ci venant améliorer les performances du Dynamic Black.

Conclusion

Certes, l’Optoma UHZ65 n’est pas le projecteur parfait, mais il possède de solides arguments, qui en feront sûrement une star de 2018 dans le microcosme de la vidéoprojection. En tout cas, j’ai carrément le sentiment d’assister à la naissance d’un pionnier, avec son éclairage laser, sa résolution Ultra HD, son HDR convaincant et son prix raisonnable. Il préfigure sûrement la vidéoprojection de demain.
En outre, l’Optoma UHZ65 a le secret pour produire une image de toute beauté et d’un réalisme incroyable, ce qui ne peut pas laisser indifférent, même pour les plus blasés d’entre-nous.

J’ai aimé

Presque tout !

J’ai moins aimé

  • L’impossibilité d’avoir une coque blanche pour une intégration plus facile en pièce de vie.
  • Des noirs perfectibles malgré un dispositif « Dynamic Black » efficace.
  • Une perte de dynamique pour les scènes sombres due à l’activation du Dynamic Black.
  • Une petite fuite de lumière à travers l’objectif.
  • Les quelques petits défauts d’image générés par le « Dynamic Black »

Calibration de l’Optoma UHZ65 à 250 € chez HTC jusqu’au 31 décembre 2018 !

Herve-THIOLLIER

Cet article a été rédigé par Hervé Thiollier – Consultant / installateur home cinéma – Calibreur vidéo – Revendeur Oppo et de matériel home cinéma toutes marques.

Site web : ht-consulting.pro

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